Faire ce que l’on dit, dire ce que l’on fait - Ecrire ce que l’on est et ce que l’on fait :

La matinée s’est attardée sur la force des engagements tenus -Faire ce que l’on dit, dire ce que l’on fait : un premier bilan - et la culture de l’écrit - Ecrire ce que l’on est et ce que l’on fait : un objectif renforcé - deux caractéristiques fortes que nous allons retrouver de façon intensifiée dans notre FRUP IPS. Un nouveau livret d’accueil du personnel et des procédures, coécrit par Laurie Stromboni, Directrice administrative et financière et Philippe Fourny Directeur général, incarne cet objectif a été remis à l’ensemble des participants à l’issue de cette présentation.

De la transition statutaire à la transition managériale :

Cette transition statutaire impliquant également une transition managériale, l’ISPC a souhaité être accompagné durant cette journée de séminaire par André Robitaille consultant chez Terreaux culturels pour que, collectivement, nous positionnons l’identité culturelle actuelle de l’ISPC. La volonté de l’équipe de direction demeure de conserver l’agilité et la créativité actuelles tout en renforçant la structuration.

Après nous avoir présenté les différents terreaux culturels qui se distribuent autour d’un axe « degré de collaboration » qui varie sur une échelle qui va d’individuel à co-création, et « degré de formalisation » qui varie sur une échelle qui va de liberté à contrainte, les participants ont été invités à se regrouper par affinités autour d’un des huit terreaux culturels dont, à titre personnel, ils se sentaient le plus proche. Cette découverte par l’appropriation des huit terreaux culturels (Fluidité, Symbiose, Uniformité, Fédéralisme, Règlement, Mangement, Individualisme, Cloisonnement, Centralisme) a permis au consultant de présenter l’après-midi où de situait l’ISPC sur la base d’un questionnaire adressé un mois auparavant aux participants. Clairement situé sur le terreau symbiose qui témoigne d’une culture rare de synthèse entre la fluidité et le formalisme l’auditoire s’est reconnu dans ce diagnostic encourageant. Sans doute faudra-t-il un peu plus de formalisme à l’orée des vastes chantiers qui s’intensifient en cette fin d’année.

De la vision à la concrétisation :

Parmi ceux-ci, le Groupement Coopératif de Santé (GCS) présenté par Angel Piquemal, Directeur adjoint gestion hospitalière. Il s’agit d’une structure tierce qui va disposer de ses propres instances. Prochainement signée avec l’AP-HP qui disposera de 44% des droits de vote, l’ISPC/IPS 46 %, le Centre Hospitalier Intercommunal de Meulan Les Mureaux 5% et l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (Paris-Saclay) de 5%, ce sera la structure qui recevra le versement des recettes de facturation des soins. Dans ce contexte l’année 2025 sera notamment l’occasion d’auditer finement l’activité de l’ISPC/IPS à Garches avant application de de la convention de GCS, toujours sur le site de Garches, en 2026.

Le numérique pour servir l’IPS :

Le système d’information de l’ISPC/IPS, autre sujet majeur avant notre redéploiement sur notre site propre des Mureaux en 2027, était quant à lui présenté par Indy De Deken Consultant sénior Norsys. Très orienté sur l’existant actuel qu’il lui faut d’abord comprendre avec les grandes spécificités des parcours patients de notre unité, le consultant nous a proposé deux grandes étapes à venir :

• Coconcevoir le dossier de spécialité « industrialisé » avec l’AP-HP en achevant d’identifier « ceux qui font » et leurs engagements/responsabilités pour engager une conception participative afin de permettre le test et l’ajustement en proposant notamment des masques de saisie factices qui permettront par une démarche « essai-erreur » d’accélérer et d’optimiser le processus de mise en œuvre.
• Cadencer les projets pour être aux rendez-vous de la stratégie (2025/2026) grâce à une définition macroscopique du système d’information (charges/coûts, règlementaire, etc) et une intégration des projets du programme numérique : champ du soin, champ de la recherche, mais aussi émergence de nouveaux partenaires/innovation, champ de la prévention/aller-vers, etc.

L’équipement :

Léo Barassin co-responsable de l’unité parasport-santé et Bryan Boronat, ergothérapeute ont quant à eux fait le point sur l’avancée de nos réflexions pour l’équipement de notre futur bâtiment. La salle omnisport tout d’abord, caractérisée par un terrain en dalles de verres aux périmètres de jeu délimités par des leds lumineux, offrira les activités de sports classiques mais également des demi-terrains de volley-assis, de boccia, des parcours d’habilité motrice en fauteuil, de futsall… La question de l’essai des fauteuils roulants et du positionnement a également été évoquée car nécessitant une vaste zone de stockage qu’il nous faudra peut-être externaliser. Sinon, la zone d’impression 3D, destinée à favoriser l’activité grâce à un système sur mesure pour la personne qui l’implique dans le processus de conception et de développement afin de favoriser l’appropriation de l’aide technique et sa personnalisation, a été précisée et affinée. Idem pour les espaces d’expression corporelle, d’exergaming et de e-sport, de renforcement musculaire ainsi que la salle d’armes et les espaces extérieurs.

Le bâtiment :

Le dossier de notre futur bâtiment a été présenté par Michel Bertrand, Assistant Maître d’Ouvrage, qui pilote pour notre compte ce vaste et complexe chantier. Il a confirmé que la vision de l’équipement et son implantation aux Mureaux n’ont pas changé malgré le désengagement du CD78 et quelques inconvénients pour l’organisation des procédures de finalisation des études, des consultations des entreprises et donc de début des travaux. Depuis le projet initial, après consultation des collaborateurs, quelques points ont évolué.

Citons parmi ceux-ci, dans la zone de consultations, le secrétariat d’accueil qui a été remodelé, l’accès au bureau de l’assistante sociale qui est maintenant indépendant et la salle d’attente dédiée qui est agrandie. Dans la zone sportive la salle de décompensation a été élargie et équipée de dispositifs protégeant les personnes, la capacité de stockage fauteuils a été significativement augmentée avec intégration d’emplacements pour recharger les batteries. Dans la zone recherche les études ont amené à une proposition d’aménagement de l’open-space avec intégration d’espace de détente et de convivialité ainsi que des bureaux indépendants. Pour la restauration-cafétéria, le projet se développe autour de la mise en œuvre d’un service à table entièrement confectionné sur place, à base de produits locaux en circuit court. La principale modification concerne l’aménagement d’une véritable cafétéria distribuant des produits frais réalisés en cuisine et des surfaces de consommations associés.

Rappelons également la reconnaissance par les services de l’Etat de la qualité environnementale des aménagements extérieurs prévues au regard de la conservation de la biodiversité des plantes et des animaux, sans dérogations aux textes applicables. Pour mémoire, la construction respectera les cibles « hautes qualités environnementales » liées entre autres à la qualité de travail dans un environnement éclairé naturellement, à l’acoustique soignée, aux matériaux pour l’essentiel choisit dans les gammes de produits biosourcés, peu énergivore en ce qui concerne les sources de chauffage (il est prévu le raccordement au chauffage urbain au bois, terminaux électriques à base de leds connectés et économes en CO2.

Au regard du dernier tour de table financier, un planning raisonnable des travaux devrait être le suivant :

• Début des travaux installation sur site en juillet 2025
• Début réel des travaux : septembre 2025
• Fin du gros œuvre de la structure février 2027
• Fin des travaux : novembre 2027
• Mise en place des mobiliers et équipements fin 2027

Le glissement du planning entraine un glissement de la date de signature des marchés de travaux et donc permet des possibilités d’intégration des ajustements éventuels à l’affinement des besoins fonctionnels de l’équipe, s’il en était besoin, jusqu’en mars 2025.

Le positionnement de la recherche clinique :

C’est le Docteur Vincent Carpentier qui a présenté le positionnement de la recherche clinique de l’ISPC avec deux grands sujets principaux :

• Etude de la personne en situation de handicap en situation d’activité physique, incluant la prévention des blessures ;
• Etude des freins à la pratique de l’activité physique et des méthodes pour les lever.

L’ISPC pilote ou copilote trois études clinique. La première est l’étude poliomyélite transversale qui porte sur une étiologie de handicap spécifique Le recueil des données en consultation a été administré auprès de 113 patients. L’étude est actuellement en phase de publication. La seconde étude, menée en partenariat avec APF-France handicap est une étude observationnelle transversale et nationale administrée par la diffusion d’un questionnaire. Actuellement en phase d’analyse des données, ce questionnaire a été renseigné par 769 personnes (incluant enfants et personnes en ESSMS).

La troisième étude transversale et nationale a été pilotée conjointement avec la Fédération Française handisports (FFH). Le questionnaire administré à 203 personnes, porte sur la pratique, les bienfaits, l’engagement, et le rôle des aidants bénévoles. Elle comporte deux phases : la 1^ère quantitative, la 2^ème qualitative. Nous nous situons actuellement dans l’organisation de la phase 2.

La base de données quant à elle est en enrichissement permanent avec le recueil des données des dossiers médicaux & paramédicaux ainsi que des profils des usagers, le type et le niveau de pratique, les temps clés des parcours, etc. Le recrutement d’une assistante en recherche clinique, Léa Sellier en 2024, a accéléré ce processus. Elle se situe au cœur du principe de l’éprouvette pour ce qui concerne le volet recherche. Elle se cale sur les parcours cliniques actuels de l’ISPC et fonctionne en cela plus en rétrospectif qu’en prospectif même si elle vise bien évidemment ce second temps d’usage pour 2025 avec une optimisation du recueil des données. Elle se développe donc progressivement sur la base d’incorporation de modules complémentaires à ceux existants (Caractéristiques des parcours, caractéristiques du handicap, caractéristiques de la pratique sportive, questionnaires, évaluations, actions mises en place (appareillage, etc.), critères de jugement (niveau de pratique, composition corporelle, etc.). A la date du 20 novembre 2024 l’ISPC a comptabilisé 3 368 venues. A cette base de données clinique s’ajoute la base de données que nous dénommons « Aller-vers » et qui a recueilli auprès de 82 usagers des informations sur leurs parcours (profils usagers, sports, lieux de pratique, freins, aboutissement). Pour finir, l’ensemble de ces actions visent à intégrer à l’horizon 2026 l’Unité de Recherche Handistart.

La formation et le parasport de haut niveau :

L’intervention de Didier Pradon, référent recherche haut-niveau parasport, a conclu cette journée dense de séminaire en distinguant le volet formation du volet recherche. Pour le premier, c’est l’inauguration du DIU parasport, destiné en particulier aux entraineurs des équipes de parasport de haut niveau, qui a marqué l’année 2024. Son intitulé « Optimisation de la performance et gestion des risques de blessure » souligne son objectif qui est de permettre aux professionnels de l’entraînement de sportifs d’acquérir des compétences spécifiques à l’entraînement de parasportifs. L’ISPC est dans ce cadre en charge de transmettre à ces mêmes entraîneurs la capacité de concevoir des programmes d’entrainement adaptés aux différents parasportifs afin d’améliorer les performances et réduire les risques de contre-performance ; d’adapter la mise en œuvre des séances d’entrainement en prenant en compte les aspects physiopathologiques du parasportif afin de personnaliser l’entraînement et d’optimiser le matériel, des parasportifs en affinant les principaux réglages, afin d’améliorer les performances et gérer les risques de blessure. Pour la partie recherche le maître mot a été de recueillir des données utiles et utilisables pour la clinique. Ceci est passé à la fois par la consultation parasport durant les Jeux paralympiques à l’INSEP mais également par les évaluations physiologiques et biomécaniques des para-athlètes en les intégrant dans le parcours patient. Enfin l’organisation d’une journée d’étude et d’échanges sur la « 3eme roue » (lire ISPC Infos du 25 novembre 2024) organisée à l'INSEP par l'ANR Paraperf et le Gredeg sur sous la conduite conjointe de Mai-Anh Ngo ingénieure de recherche à l’université de Nice/CNRS et de Didier Pradon a inauguré une démarche de partage d’expériences qui sera prolongée en janvier 2025 par l’organisation du XXIII-ème congrès de la SOFAMEA sur le thème : « Révolutionner l’analyse du mouvement : le parasport ouvre de nouvelles perspectives ». 

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L’ISPC : un lieu culte et d’expertise aux multiples gisements de communication Plaquette institutionnelle ISPC 

Au sein du futur institut, des leviers de management et de communication puissants pour votre organisation.

Avec l’ISPC vous vous retrouverez dans ces verbes d’action qui incarnent concrètement nos valeurs en partage :

Incarner sa politique de Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE)

Soutenir le dépassement de soi pour tous

Prouver un investissement sociétal et scientifique exigeant

Capitaliser sur une image et une réputation forte

Distinguer l’effort

Fédérer ses équipes autour de ce projet de filière et de ceux qui l’incarnent

Favoriser la pratique du sport pour tous

Associer son investissement à la formation, la recherche et l’entrainement au bénéfice de citoyens en situation de handicap

Participer à la réputation d’un lieu d’excellence française réputé mondialement

Profiter par ce biais de la médiatisation des Jeux Paralympiques de Paris 2024 (avant, pendant et après)

• Quel que soit l’investissement sélectionneré, vous pourrez communiquer dans vos documents internes et externes sur votre soutien en utilisant le logo de l’association « ISPC Synergies », dans le cadre de cet usage.
• De façon réciproque, les publications externes de l’association intégreront votre logo au titre de membre bienfaiteur.
• Les fondateurs de l’association seront également disponibles - dans la mesure où leur présence est prévue de longue date - pour des réunions internes de votre organisation (Séminaire, Comité, CA, AG…).
• Des visites des sites (laboratoire de recherche, salles de rééducation, site d’entrainement…) et des mises à disposition de salles de réunion seront également possibles pour des délégations de collaborateurs de votre organisation.

Concernant l’Institut de Santé Parasport Connecté, les noms des donateurs et mécènes figureront sur une plaque visible à l’entrée principale du bâtiment.

L’Institut de Santé Parasport Connecté : un écosystème vertueux unique au monde, à la fois durable et innovant, qui associe Handicap, Sport-Santé, Formation et Recherche

« ISPC Synergies Infos » est une publication de l’association de préfiguration, loi de1901, « ISPC Synergies »

ISPC Synergies - 2ème étage - 29, rue du Colisée 75008 Paris - 02.51.17.51.26 / 07.87.52.52.14

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Rédacteur en chef : Philippe Fourny -

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